La Pleine alluviale
Présentation
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Séquence 4 : le pêcheur
Passant par Civrac-de-Blaye, nous voulions nous rapprocher un maximum du Moron et nous sommes arrivés devant l’impasse La Tonnellé, où nous apercevons pour la première fois des habitations très proches du Moron ainsi que de l’autoroute. Nous avons eu le privilège de rencontrer un jeune habitant vivant dans l’une des maisons.
Pour la première fois nous avons eu une approche sensible du Moron, pour lui l’affluent était sa deuxième maison, il y va s’y baigner avec ses amis, pêcher etc…
Malheureusement il n’a pas connu , ni lui ni ses parents le paysage sans cette autoroute A10. C’est pour cela qu’on a qu’un avis actuel et personnel de ce qu’est le paysage de nos jours.
Pour autant, nous savons grâce au Syndicat du Moron que l’autoroute à eu un réel impact sur la biodiversité de la vallée. En effet, des espèces ont vu considérablement leurs territoires s'amincir et s'appauvrir, l’autoroute malgrès qu’elle soit surélevée du Moron est synonyme de mortalité animale.
Il y a eu aussi un changement dans la microflore et la microfaune, qui sont certes invisibles à l'œil nue mais essentiels à la vallée. Il faut savoir que les zones humides sont d’une richesse incroyable de biodiversité et jouent un enjeu crucial sur l’équilibre du territoire, or, la perte considérable de ces zones humides amènent un dérèglement des écosystèmes.
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Ecrevisse à pattes blanches
Austropotamobius pallipes
L'écrevisse à pattes blanches est une espèce aquatique d’eau douce originaire d'Europe. Elle évolue dans des milieux spécifiques qui doivent remplir plusieurs critères précis, c’est un excellent indicateur de la qualité physico-chimique de l’eau. Mais c’est aussi la raison de son déclin actuel. Elle est protégée en France depuis 1979, aucun inventaire n’a été mené mais les petits affluents et la tête du bassin versant sont les secteurs les plus favorables à sa présence.
Le pêcheur d'écrevisses
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Séquence 5 : Pugnac
A l’Est de Pugnac, l’autoroute se détache enfin de la vallée du Moron, et laisse enfin place à la présence de prairie humide. Autrefois, la vallée du Moron était agglomérée de ces prairies humides et champs, qui par temps de pluies fortes se gorgent d’eau. C’est le lit d’expansion, c'est-à-dire toute la zone qui peut être inondable.
De nos jours, la présence de ces prairies humides et des champs sont d’actualités, cependant, certaines prairies ont laissé place à des friches, puis à des forêts plantées.
L’Homme y a laissé son empreinte en réalisant un marécage et en irriguant le moron pour alimenter les champs.
Cette zone, par sa situation, est un terrain apprécié des chasseurs ou des passionnés d'ornithologie qui peuvent chasser le gibier ou admirer la faune et la flore du milieu.
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Damier de la Succise
Euphydryas aurinia
Le damier de la succise est un papillon inféodé à la saucisse, c’est à dire qu’il a besoin de cette plante pour exister en l’occurrence c’est son lieu de ponte. Il aime avoir une grande abondance de plantes nectarifères et la présence d’une lisière de forêt pour développer une colonie. Cependant l’intensification agricole détruit les habitats et isole les populations restantes ce qui rend très improbable toute recolonisation de milieux encore adéquats. Elle est protégée en France depuis 1976 et 3 individus ont été aperçus aux alentours de St Savin.
Proposition d'une médiation
Suite à nos investigations et à nos rencontres que nous avons eu lors de nos sorties sans la vallée du Moron, nous avons conclu qu’il y avait recours à des interventions dans le paysage notamment sur certaines berges du Moron.
Lors de notre rencontre avec Gauthier Watelle, il nous a fait part d’un plan de proposition sur certaines parties du Moron pour préserver les berges.
Sa proposition consistait tout bonnement à réintroduire une ripisylve avec des espèces locales et non invasives sur les berges pour éviter toute dégradation.
Cependant, un problème subsiste, Gauthier Watelle nous a confessé que la difficulté de ce projet, c’est l’accès aux zones touchées, qui sont pour certaines dans des propriétés privées et ces propriétaires sont parfois en désaccord.
C’est pour cela que nous avons décidé de jouer un rôle de médiateur, dans une démarche pédagogique et paysagère. Nous proposerons des interventions dans des écoles maternelles et/ou primaires afin de sensibiliser les plus jeunes, les futurs citoyens de la communauté de commune de Blaye ou nous leur proposerons une sortie pédagogique et pratiques sur la sensibilisation et la préservation des cours d’eau de la région. Les parents seront libres d’y participer afin qu’un maximum de locaux puisse être touché par cette initiative. Ils participeront à la plantation et à la réalisation de la ripisylve.
Pour ce projet nous avons pensé prendre contact avec l’école primaire de Pugnac, et d’accéder à un terrain qui à était totalement déboisé un peu plus au Nord de Pugnac.
Séquence 6 : Magrine
La chapelle de Magrigne est un site classé historique par l’ARHAL (l’Association historique et archéologique du Cubzaguais). Cette église appartient à la commune de Saint-Laurent d’Arce. Cet édifice est l’un des mieux conservé de la Gironde, en effet, elle a été rénovée que récemment depuis sa construction qui date de 800 ans. L’existence d’ancienne sépulture démontre l’importance de cette chapelle à son époque. Son architecture est caractéristique des Templiers.
La chapelle se lie avec le Moron, avec l’existence d’un puits, qui était utilisé autrefois. Le Moron à un tout autre aspect, d’emblée il se densifie, s'alourdit, s'élargit. Cet aspect est dû à son busage au niveau de la départementale D137.
La aussi à l’époque, dans les années 50, la chapelle et le Moron étaient entouraient de prairies humides et de champs. Cela appuie le mode de vie agricole, qui était très en vogue jusque dans les années 70. Donc en peu de temps, le milieu a radicalement changé d’ambiance. A l’heure actuelle, on retrouve une zone essentiellement boisée, pour autant qui reste humide. Là aussi, le Moron à été utilisé afin d'alimenter deux étangs artificiels liés à une exploitation diverse de matière première.
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Le Vison d'Europe
Mustela lutreola
Le vison d'Europe est un petit mammifère carnivore qui évolue le long des réseaux hydrographiques. Il vit dans des habitats humides sur le lit majeur du cours d’eau. Il a besoin d’une ripisylve continue le long des cours d’eau qu’il suit et d’accès lui permettant de les longer même en période de hautes eaux. Cependant, les ouvrages routiers qui traversent ces cours d’eau n’ont généralement pas pris en compte cette problématique lorsqu’ils ont été conçus et aujourd’hui un des principaux dangers pour le vison est la collision routière. Le vison est catalogué comme une espèce confrontée à un risque très élevé d’extinction à l’état sauvage, ses effectifs ont subi une réduction de plus de 70% en 10 ans.
Proposition d'un Site Naturel
